La pratique de l’hystérectomie est souvent déterminée par la présence de différentes pathologies :
Les fibromes
Elles se développent au niveau de la paroi de l’utérus et sont fréquentes le plus souvent chez les femmes qui ont un âge au-delà de 40 ans. Les fibromes dans la plupart des cas n’entrainent pas de complication. Cependant, certains sont à l’origine d’une pesanteur dans le bas ventre et des règles hémorragiques.
L’endométriose : C’est une maladie qui est caractérisée par la prolifération de tissu utérin en dehors de la cavité utérine. Dans le cas où ce tissu se développe sur le muscle utérin, on parle d’adénomyose.
Pendant les règles et lors des rapports sexuels, l’endométriose entraine des douleurs qui peuvent impacter sur la qualité de vie de la concernée. Il faut donc adopter des traitements efficaces comme la myomectomie.
Un prolapsus utérin
La descente d’organes qui est un prolapsus plus commun peut être causée par l’avancement de l’âge et certaines grossesses. Une hystérectomie peut être envisagée dans le cas d’un prolapsus avancé et si est seulement si la femme ne souhaite plus avoir d’enfant.
Les cancers gynécologiques
Une hystérectomie est réalisée de façon systématique en cas de cancer de l’utérus. Cette intervention peut être également nécessaire dans le cas d’un cancer du col de l’utérus, des trompes, des ovaires. Toutefois, la gravité du cancer doit être évaluée au préalable.
Des complications hémorragiques de l’accouchement
Des mesures conservatrices sont souvent appliquées pour stopper une hémorragie de la délivrance. En cas d’échec de ces mesures, une hystérectomie peut être réalisée. Il faut souligner qu’il s’agit d’un cas de figure qui demeure assez rare.